samedi 30 avril 2011

Quand Hollande entre en scène...

 http://www.bienpublic.com/fr/accueil/article/5006818/Correze-premier-arret-de-la-campagne-presidentielle.html



 Et voilà c'est au tour de l'ex-monsieur "Royal" d'être au centre de l'actualité. Qu'on se le dise, François Hollande est candidat à la primaire socialiste et avec un programme qui porte bien son nom " le rêve français".




http://www.youtube.com/watch?v=i0EWobNzlVI


C'est à Clichy-la-Garenne, mercredi soir, qu'il a d'ailleurs dévoilé son plan! Et toute l'organisation du meeting semblait soigneusement connotée. C'est d'ailleurs sous les paroles de la chanson "Donne moi une vie" de Yannick Noah qu'il a fait son entrée et sous le rap de Rost sa sortie. Symbole encore dans le choix de la salle: celle du passage de François Mitterrand avant le 10 mai 1981, jour de sa victoire à la présidentielle.

Sarkozy: first round:

Mais l'ancien patron du partie socialiste n'en reste pas là et compte bien continuer à faire parler de lui. C'est donc en tant que président du conseil général de Corrèze qu'il a "accueilli" Nicolas Sarkozy et Bernadette Chirac ce jeudi. Et là, Hollande n'a pu s'empêcher de lâcher du lest devant les médias en attendant le président: ""Quand on vient en Corrèze, ce n’est jamais innocent. C’est le lieu où on forme les présidents. Si Nicolas Sarkozy vient, c’est qu’il est en pré-campagne." Il va même plus loin le qualifiant lors de son discours de mercredi de: " président des divisions entre générations, entre religions et couleurs de peau".

Strauss-Kahn: second round

Sarkozy n'est cependant pas la seule cible de Hollande ces derniers jours. Après le président c'est au tour de Dominique Strauss Kahn, l'homme crédité de 30%, d'en prendre pour son grade. Il s'exclame d'ailleurs devant les journalistes: "DSK: "Rassurez-moi, il n’est pas en Corrèze!". Hollande le sait, malgré ces 21%, il compte désormais profiter du temps qu'il reste pour rattraper son concurrent avant les primaires.




La guerre à "l'investiture" a donc belle et bien commencé entre les deux hommes, laissant presque Martine Aubry et une certaine Ségolène Royal sur le bas côté des sondages. Vu les critiques entre les deux camps et le nombre de potentiels "candidats", il est d'une chose certaine: cette course risque une fois de plus, comme en 2007, d'avoir l'effet inverse et de se retourner contre le PS.


(Pour en savoir plus: http://www.francoishollande.fr/)

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