Scandale sur fond de rassemblement

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Alors que le PS adoptait aujourd'hui son programme présidentiel, l'UMP n'a pas hésité à le remettre à sa place.

C'est donc à Paris, à la Halle Freyssinet, que la Parti Socialiste a fait front commun en adoptant le programme destiné à l'élection présidentielle 2012: "Le Changement". Votée à l'unanimité des délégués, cette ligne de conduite, au titre "très" innovateur, a voulu donner une image plus que soudée après les petites querelles intra-parti lors la course aux primaires. La première secrétaire, Martine Aubry, qui souhaite consacrer le mois de juin à la présentation de ce projet, n'a pas hésité à rassurer les partisans: "« C’est un très beau jour j’espère pour la France et pour les Français parce qu’aujourd’hui tous les socialistes sont là, unis pour ne dire qu’une seule chose à la fois simple et très forte : nos sommes prêts".

http://www.youtube.com/watch?v=si-81y_-rE4&NR=1

L'UMP tente de resserrer les liens...

Prêts, oui les socialistes le sont, mais l'UMP ne l'entend pas de cette manière et attaque de plein fouet la gauche à propos de l'affaire DSK. C'est donc lors du Conseil National du parti présidentiel, hier, que François Fillon le premier ministre a lancé: "A l'heure où les socialistes se trouvent dans l'obligation de ravaler toutes les leçons de morale qu'ils n'ont cessé de nous adresser, l'UMP débat, l'UMP réfléchit, l'UMP concentre ses forces". Alors justement que la droite était elle aussi sujette à certains débordements de son côté après le débat sur les panneaux à radars, Fillon a tenu à rappeler qu'il était essentiel de ne pas "céder aux sirènes de la division". 

http://www.youtube.com/watch?v=k6sV_yFy1CQ

.. tout en discréditant les autres

Mais le linchage vers la gauche ne s'est pas terminé comme ca, car les représentants de l'UMP ont pris plaisir a fustiger le nouveau programme du PS, le qualifiant de moyen d'anesthésier la France. Et à Jean-François Copé de rajouter: " Ils vont reprendre les alliances de circonstance et les manipulations de vote". Ce dernier a continué sur sa lancé en s'adressant cette fois-ci aux centristes, dont Borloo qui a tout récemment quitté le parti présidentiel:" Certes, je n’ai pas pu retenir ceux qui ont voulu partir, mais à ceux qui sont partis, je veux dire qu’ils devront assumer toutes les conséquences de leur choix". Ne laissant bien sûr pas le FN en reste, il l'a décrit comme "englué dans la démagogie et la caricature" .
L'UMP a par ailleurs continué sa convention en élaborant un bilan du quinquennat en cours:"Ce sont des réformes structurelles, profondes qui ne génèrent pas des résultats immédiats mais qui changent la société française"...

Alors que les partis tentent de paraître plus soudé que jamais malgré les divisions, ils paraitrait que la nouvelle tactique adoptée pour déstabiliser le clan adverse est désormais... l'Attaque